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Santé

Hémorragie interne, digestive, symptômes et durée

L’hémorragie interne est une perte de sang qui peut s’accumuler à l’intérieur des tissus, des organes ou dans les cavités du corps, comme la tête, le thorax et l’abdomen.

Lorsque le sang s’écoule par une artère ou par une veine et s’accumule dans un organe ou dans une cavité du corps, cela provoque une hémorragie interne.

Il existe deux autres types d’hémorragies :

  • L’hémorragie externe se produit lorsque le sang s’écoule à l’extérieur du corps, suite à une lésion cutanée ;
  • L’hémorragie extériorisée survient lorsque le sang s’écoule à l’extérieur du corps par les orifices naturels, par exemple, le nez (épistaxis), la bouche (hématémèse), le vagin (métrorragie), etc.

La perte de sang peut être légère. Toutefois, dans les cas les plus graves, elle peut causer la mort.

Classification de l’hémorragie 

Hémorragie Caractéristiques
Grave
  • 1500 ml en quelques heures
  • Hct < 20 %
  • Hb < 6 g/dl
  • Choc
Moderée
  • 1000 ml
  • Hct 20-30 %
  • Hb = 6-8 g/dl
  • FC > 100/min
  • Choc possible
Légère
  • < 1000 ml
  • Hct > 30 %
  • Hb > 8 g/dl
  • Aucun choc

Hct = hématocrite, Hb = hémoglobine, FC = fréquence cardiaque.

Développement de l’hémorragie interne (physiopathologie)

Il y a quatre mécanismes principaux qui permettent l’hémostase (le mécanisme d’arrêt de l’hémorragie) :

  1. La vasoconstriction, réduit la perte de sang,
  2. La formation du clou plaquettaire : certains facteurs de la coagulation provoquent le collement des plaquettes aux parois du vaisseau sanguin et aux plaquettes,
  3. Le mécanisme de coagulation – on a la transformation du fibrinogène en fibrine. Des réseaux de cette substance se produisent et ils piègent les plaquettes et les globules rouges (formation du caillot),
  4. Le mécanisme de fibrinolyse – la fibrine est retirée et la cellule endothéliale peut réparer le vaisseau sanguin.

L’hémostase ne peut pas être efficace en raison de :

  • L’altération du vaisseau sanguin qui interfère avec la vasoconstriction,
  • L’altération des plaquettes, par exemple une thrombopénie (une réduction du nombre de plaquettes) ou une thrombopathie (une altération de la fonction),
  • Le déficit des facteurs de coagulation.

Altération des vaisseaux sanguin et de l’endothélium

  • En cas de télangiectasie hémorragique, certains vaisseaux sanguins restent dilatés.
  • Certaines toxines ou complexes immuns peuvent réduire la capacité du vaisseau sanguin de se contracter,
  • Le scorbut (manque de vitamine C) qui provoque une réduite constriction des vaisseaux,
  • Le déficit d’endothéline provoque la vasodilatation,
  • L’hyper-élastose, c’est-à-dire une augmentation de fibres élastiques qui réduit la capacité de contraction,
  • L’amylose – une accumulation de substance amyloïde qui rend le vaisseau le plus rigide et il ne peut pas se contracter,
  • L’altération de la fonction de l’endothélium – en cas de maladie de von Willebrand, la réduction des facteurs de coagulation provoque une agrégation plus faible des plaquettes à l’endothélium,
  • L’augmentation de la production de prostacyclines qui provoquent la vasodilatation, par exemple en cas d’insuffisance rénale.

Altération des plaquettes

Les thrombopathies sont des troubles qui provoquent un déficit de collement des plaquettes.

  • Dans le cas des maladies du collagène, on n’a pas de récepteur (protéine qui permet de recevoir ou de lier quelque chose) pour le collagène,
  • Le manque du récepteur à cause du facteur de von Willebrand (facteur de coagulation),
  • L’urémie (le stade terminal de l’insuffisance rénale) et l’insuffisance hépatique. Il y a des déchets et des toxines dans le sang car le rein n’arrive pas à les élimine et le foie ne peut pas les métaboliser. Ceux interfèrent avec le mécanisme d’agrégation plaquettaire.
  • La maladie de Waldenström et le myélome – il y a d’immunoglobulines anormales dans la circulation sanguine qui interfèrent avec l’agrégation plaquettaire.
  • Les syndromes myéloprolifératifs, c’est-à-dire une altération du mégacaryocyte (cellule d’où les plaquettes naissent) qui provoque une altération des plaquettes.
  • La maladie de von Willebrand acquise – des substances ou des anticorps attaquent le facteur de von Willebrand.

Altérations du mécanisme d’agrégation plaquettaire

  • La thrombasthénie de Glanzmann – une maladie caractérisée par le déficit des récepteurs pour le fibrinogène, par conséquent l’agrégation plaquettaire est empêchée.
  • Une athrombie essentielle – il y a un déficit d’α-actinine qui sert à modifier la forme de la plaquette.
  • L’afibrinogénémie congénitale où le corps ne produit pas de fibrinogène et l’hypofibrinogénémie.

Certains enzymes interviennent dans la coagulation pour former le thromboxane A2 :

  1. La phospholipase,
  2. La cyclo-oxygénase,
  3. La thromboxane-synthase.

Une carence de ces enzymes peut provoquer un retard de la coagulation du sang.

Thrombopénie

Les causes de la thrombopénie peuvent être :

  • Une faible production dans la moelle osseuse,
  • La destruction des plaquettes,
  • L’altération de la distribution des plaquettes dans le système circulatoire – la rate est un réservoir de sang, en cas de splénomégalie la concentration de plaquette dans la rate augmente.

Faible production de plaquette :

  • Un déficit par thrombopénie,
  • Une altération des cellules souches,
  • Des toxines qui rentrent dans la moelle osseuse,
  • Des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie,
  • Le néoplasie de la moelle osseuse,
  • Des déficits des vitamines, par exemple la vitamine B12 et l’acide folique – dans ce cas on a une production de plaquettes et de globules rouges anormaux qui meurent dans la moelle avant d’entrer dans la circulation sanguine.

Augmentation de la destruction des plaquettes 

  • Le purpura – une maladie virale, auto-immune ou provoquée par médicaments qui provoque la destruction des plaquettes,
  • Des médicaments – beaucoup de médicaments peuvent provoquer la chute de plaquettes, surtout :
    • Les sulfamidés,
    • L’héparine,
    • L’aspirine.
  • La CID (ou coagulation intravasculaire disséminée) dans ce cas on a la formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins les plus petits où les plaquettes et les facteurs de coagulation sont piégés.

Altérations des facteurs de la coagulation

  • L’hémophilie – une maladie caractérisée par le manque des facteurs de coagulation,
  • Le déficit de vitamine K qui sert à produire les facteurs de coagulation,
  • L‘insuffisance hépatique – le foie produit les facteurs de coagulation,
  • Les anticorps qui inhibent les facteurs de coagulation.

Causes d’une hémorragie interne 

Traumatisme contondant
La majorité des personnes sait qu’une contusion ou un traumatisme peuvent être provoqués par une chute de hauteur ou par un accident de voiture. Ce sont les causes les plus fréquentes chez les enfants.

Dans certains cas, le corps ne présente aucune lésion externe. Toutefois, une compression des organes internes qui provoque des lésions des vaisseaux sanguins (notamment des capillaires) et un saignement peut se produire.

Si l’accident se produit sur le dos ou sur le côté (là où se trouvent les reins), une hémorragie rétropéritonéale peut se manifester.

L’œil peut être comprimé dans son orbite lorsqu’il est touché par un poing ou par une balle.

Traumatisme par décélération
La décélération peut provoquer un déplacement des organes à l’intérieur du corps.

Fractures
Le saignement peut être causé par une fracture osseuse. Dans l’os il y a beaucoup de vaisseaux sanguins, par conséquent une hématome très grande peut se produire.

Grossesse
Un saignement pendant la grossesse n’est jamais normal. Toutefois, il n’est pas rare pendant le premier trimestre de grossesse. Cela peut être un symptôme de fausse couche.
Dans les premières semaines de grossesse, un saignement vaginal indique parfois une grossesse ectopique (l’ovule fécondé s’implante à l’extérieur de l’utérus).

Saignement spontané
L’hémorragie interne peut survenir sans aucune raison si le patient :

  • Prend des médicaments anticoagulants,
  • Souffre de certaines maladies, comme la leucémie.

Effets secondaires des médicaments et de l’alcool
Le saignement interne peut être un effet secondaire des médicaments, notamment des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l’ibuprofène), de l’aspirine ou de l’alcool.

Suite à l’accouchement
Une hémorragie peut se produire suite à l’accouchement. En cas de césarienne, le risque est plus important, notamment si la mère a déjà subi une césarienne.

Causes d’hémorragie à l’estomac et à l’intestin

1. Mécanique. – Un choc externe ou interne.
Le saignement peut être provoqué par les éléments suivants :

  1. Choc ;
  2. Mauvaise utilisation de l’endoscope pendant un lavage gastrique ;
  3. Ingestion d’aliments dont la surface est dure ou rugueuse ;
  4. Ingestion de substances corrosives, comme les acides et les solutions alcalines.

2. Opération chirurgicale
L’hémorragie dans l’estomac peut se produire suite à une laparotomie au cours de laquelle l’omentum (une région du péritoine) est endommagé.
Le saignement peut également survenir suite à une chirurgie mini-invasive par laparoscopie.

3. Maladies
Le saignement de l’œsophage peut être provoqué par les troubles suivants :

  • Œsophagite et reflux gastro-œsophagien
    Les brûlures d’estomac qui remontent vers l’œsophage peuvent provoquer une inflammation de l’œsophage (œsophagite) et une hémorragie.
  • Varices œsophagiennes                                                                                                                                   
  • Les veines fortement dilatées se trouvent généralement dans la partie inférieure de l’œsophage ou dans la partie supérieure de l’estomac.
    Ces veines appelées varices peuvent se rompre et saigner abondamment.
    La cirrhose hépatique est la cause la plus fréquente de varices œsophagiennes.
  • Syndrome de Mallory-Weiss
    Il s’agit d’une lacération de la muqueuse de l’œsophage, généralement provoquée par des vomissements prolongés. Ce syndrome peut aussi être provoqué par les autres causes suivantes, qui augmentent la pression abdominale :

    1. Toux,
    2. Hoquet chronique,
    3. Accouchement.

L’hémorragie de l’estomac peut être provoquée par les troubles suivants :

  1. Gastrite. Les causes de l’ulcère de l’estomac ou de l’inflammation sont les suivantes :
    1. Alcool ;
    2. Médicaments, parmi lesquels les AINS (médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens), l’aspirine, l’ibuprofène (Advil) ou le naproxène (Naprosyne) ;
    3. Problèmes d’anxiété, stress et sentiments de culpabilité.
  2. Ulcère peptique et duodénal
    L’ulcère de l’estomac peut s’étendre et toucher un vaisseau sanguin, provoquant ainsi une hémorragie.
    D’autres causes de l’ulcère gastrique sont

  3. Cancer de l’estomac

Le saignement de la partie inférieure de l’appareil digestif (côlon, rectum, anus) peut être causé par les troubles suivants :

  1. Hémorroïdes. Il s’agit de la cause la plus fréquente de la présence de sang dans la partie inférieure de l’appareil digestif, notamment si le sang est rouge vif. Les hémorroïdes sont des veines dilatées qui se trouvent dans la région anale et qui peuvent se rompre. Le patient observe la présence de sang rouge vif dans les selles ou sur le papier toilette.
  2. Fissures anales. Il s’agit de lésions cutanées très douloureuses de la muqueuse de l’anus qui peuvent provoquer une hémorragie.
  3. Polypes au côlon. Ces protubérances se développent dans le côlon. Ceux sont généralement des formations bénignes, mais elles peuvent provoquer un saignement.
  4. Cancer colorectal
  5. Infections intestinales. Une inflammation associée à une diarrhée qui présente des traces de sang peuvent être les conséquences d’une infection intestinale.
  6. Rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse). Cette maladie peut provoquer une inflammation et un saignement important dû à de petites ulcérations. Elle provoque la présence de sang dans les selles.
  7. Maladie de Crohn. Cette maladie chronique est provoquée par une inflammation de l’appareil digestif et dans des rares cas elle peut provoquer un saignement rectal, du côlon ou de l’intestin grêle.
  8. Diverticulite du sigmoïde. Il s’agit de l’inflammation des diverticules, petites hernies de la muqueuse du côlon.
  9. Anomalies des vaisseaux sanguins. Avec l’âge, des anomalies des vaisseaux sanguins du gros intestin peuvent se développer et causer des saignements.
  10. Angiodysplasies –  elles sont fréquentes chez les personnes âgées et ont généralement la forme d’une étoile. Elles sont typiques dans le côlon ascendant et provoquent un saignement de l’intestin et le sang dans les selles.

Symptômes d’une hémorragie interne dans l’appareil digestif

Les symptômes d’une hémorragie de l’estomac ou de l’intestin varient en fonction de la position et de la gravité de cette perte de sang. Voici certains des symptômes d’une hémorragie dans la partie supérieure de l’appareil digestif :

  1. Vomissements qui présentent des traces de sang rouge vif ;
  2. Vomissements qui ressemblent à des grains de café ;
  3. Selles noires ;
  4. Selles présentant des traces de sang noir.

Certains des symptômes d’une hémorragie dans la partie inférieure de l’appareil digestif sont la présence de sang foncé ou de sang rouge dans les selles.

En cas d’hémorragie aiguë ou soudaine, les symptômes sont les suivants :

  1. Faiblesse – puisque le sang transporte l’oxygène et les nutriments, la perte de sang provoque donc un faible ravitaillement aux cellules,
  2. Vertiges ou évanouissement – si l’hémorragie est grave et provoque une chute importante de tension ou un choc hypovolémique (à cause du manque de sang),
  3. Essoufflement – notamment en cas d’hémorragie thoracique,
  4. Maux de ventre et crampes abdominales (en cas d’hémorragie de l’appareil digestif),
  5. Diarrhée,
  6. Pâleur.

Comment reconnaître une hémorragie dans l’appareil digestif ?

Si le sang provient du rectum ou de la partie inférieure du côlon, les selles présentent des traces de sang rouge vif.
Les selles peuvent présenter des traces de sang plus foncé si le saignement est situé dans la partie supérieure du côlon ou à la fin de l’intestin grêle.

En cas d’hémorragie dans l’œsophage, dans l’estomac ou dans le duodénum, les selles :

  • Sont de couleur noire,
  • Ressemblent à du goudron,
  • Présentent une odeur nauséabonde.

Les vomissements peuvent être rouge vif ou ressembler à du marc de café si le saignement vient de :

  • L’œsophage,
  • L’estomac,
  • Le duodénum.

Dans certains cas, si l’hémorragie est occulte ou cachée, la couleur des selles reste inchangée.

Pour établir le diagnostic, le plus important est l’examen clinique et l’analyse des données relatives à la couleur des selles, des urines et des vomissements.

Le médecin prescrit les examens suivants :

En cas d’hémorragie massive soudaine, on peut ressentir les symptômes suivants :

Après combien de temps ces symptômes se manifestent-ils ?
Suite à une hémorragie soudaine, les premiers symptômes apparaissent après quelques minutes seulement. Si l’hémorragie est lente et prolongée dans le temps, des symptômes apparaissent progressivement, comme :

  • La fatigue,
  • L’apathie,
  • L’essoufflement,
  • L’anémie.

L’anémie est une maladie caractérisée par une diminution de l’hémoglobine dans le corps.

Attention : les compléments alimentaires de fer, acide salicylique (dans l’aspirine) et certains aliments, comme les betteraves, peuvent provoquer une altération de la couleur des selles qui deviennent noires ou rouges.

Hémorragie utérine

Une hémorragie utérine est une perte de sang des vaisseaux sanguins à l’intérieur de l’utérus. Ce type de saignement n’est généralement pas lié aux règles, sauf en cas d’anovulation. Cette hémorragie anormale doit être considérée comme une urgence médicale.

Un néoplasie, la grossesse, un traumatisme et l’anovulation représentent les cas principaux de saignement anormal de l’utérus.

Les maladies infectieuses ou chroniques peuvent causer une hémorragie utérine. Dans la majorité des cas, une hémorragie utérine dure de deux à sept jours.

Les hémorragies liées à la grossesse incluent les troubles suivants :

  1. Hémorragie post-partum,
  2. Saignement après une fausse couche,
  3. Grossesse ectopique.

Selon une étude de Muhammad Muzzammil Edhi et all (Liaquat National Medical College, 402, Al Jannat Plaza, M.A. Jinnah road Saed manzil, Karachis, Pakistan), l’hémorragie post-partum est définie comme la perte d’au moins 500 ml de sang.

Les causes les plus importantes d’hémorragie post-partum sont :

  1. L’atonie utérine est la plus fréquente. Après l’expulsion du placenta, la contraction musculaire de l’utérus presse les vaisseaux sanguins de la région où le placenta se trouvait. Si la contraction est faible, les vaisseaux sanguins saignent librement et on a donc une hémorragie.
  2. La déchirure cervicale ou du vagin,
  3. Le placenta accreta ou inséré, ou tout le placenta ou une région seule ne se décollent pas après l’accouchement,
  4. Le placenta non expulsé (il reste dans la cavité de l’utérus après l’accouchement et le décollement).

La grossesse ectopique et la fausse couche peuvent provoquer :

  1. Une hémorragie,
  2. Des douleurs au bas-ventre,
  3. De fortes crampes.

La présence de sang dans les urines peut être due à une hémorragie interne dans l’appareil urinaire, des reins à la vessie.
L’inflammation de la vessie est souvent liée à la présence de sang dans les urines. Toutefois, il faut aussi considérer d’autres causes en fonction des symptômes du patient, de son âge et de ses antécédents médicaux, notamment chez les hommes ayant subi une opération à la prostate.
Les femmes et les hommes ayant été soumis à une radiothérapie peuvent développer une inflammation dans la muqueuse de la vessie, qui peut provoquer un saignement important.
La fracture du bassin représente aussi une cause de la présence de sang dans les urines, provoquée par une hémorragie interne.

                 Qu’est-ce qu’une hémorragie cérébrale ?

Une hémorragie cérébrale est un saignement à l’intérieur ou à l’extérieur du cerveau.
Les causes d’une hémorragie cérébrale sont les suivantes :

De nombreuses personnes qui souffrent d’une hémorragie cérébrale développent les symptômes typiques des accidents vasculaires cérébraux :

  • Affaiblissement d’un côté du corps,
  • Difficultés à parler,
  • Sensation d’engourdissement ou perte de sensibilité,
  • Difficultés à pratiquer les activités habituelles,
  • Difficultés à marcher.

Environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux sont provoqués par une hémorragie cérébrale.

                                             

Hémorragie musculaire

Suite à un accident, un saignement peut se produire dans la partie la plus profonde des muscles et provoquer la formation d’un hématome douloureux.
Dans de rares cas, le syndrome de loge peut survenir.

Une hémorragie musculaire provoque un gonflement et une augmentation de la pression à l’intérieur d’une loge musculaire, qui devient supérieure à la tension artérielle du patient. Ainsi, le sang ne peut plus être pompé vers les cellules musculaires.

Les symptômes du syndrome de loge incluent :

  • Des douleurs lancinantes,
  • Des difficultés à bouger les articulations,
  • Une perte de sensibilité.

On peut généralement observer ce phénomène dans les lésions des jambes ou des bras (notamment l’avant-bras). L’hémorragie peut être provoquée par une fracture :

  1. Du tibia,
  2. Du péroné,
  3. Du radius,
  4. De l’ulna.

Elle peut aussi se produire dans les articulations (hémarthrose), provoquant ainsi des douleurs et une perte d’amplitude de mouvement.
Ce trouble est fréquent chez les patients qui prennent des médicaments anticoagulants.

Que faire ? Premiers secours en cas d’hémorragie interne

Il faut allonger le patient lentement et appeler une ambulance.
En cas de saignement de l’oreille, il faut allonger la personne sur le côté qui saigne. En cas de saignement du nez, il faut incliner la tête du patient vers l’avant.

Quelle est la durée de l’hémorragie ? Pronostic

Il est impossible de définir la durée de l’hémorragie si l’on ne connaît pas la gravité de la lésion des vaisseaux sanguins et l’état du patient.
Quand le saignement cesse, l’hématome se résorbe en deux ou trois semaines. Toutefois, dans les cas les plus graves, une opération chirurgicale peut se révéler nécessaire.

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